Blampied, (premiers) jours. (2/12/2013 - 14/12/2013)

22 décembre 2013

Blampied, (premiers) jours. (2/12/2013 - 14/12/2013)

Day #1,

Voilà,

Après une heure de train, quelques minutes d'attente à Ballarat, un rencoutre impromptue avec un normand en vadrouille et une demi-heure de bus, me voici enfin à Blampied. Le bus me dépose à ce qui est visiblement le carrefour principal de Blampied constitué d'un bar en travaux (le Swiss Mountain Hotel, apparament le plus vieux bâtiment de la ville, fondée par un francais (d'où le nom "Blampied") il y a quelques générations.), de trois maisons, entourant le croisement de deux routes. Le soleil est cuisant et aucun signe de vie à l'horizon. Je m'installe donc sur le banc de l'arrêt de bus en tôle sous le soleil du début d'après midi. Au loin, j'apercoit une camionnette blanche. Elle s'approche, s'arrète à ma hauteur et fait demi tour pour se retrouver de mon coté de la route. C'est Danny, mon Hôte et jeune fermier qui vient me chercher dans cette camionnette rouillée comparable à une célèbre camionnette défunte de l'indomptable Jean. (Certains d'entre vous, chers lecteurs, reconaitrons ici un vehicule célèbre dans l'histoire des camionnettes rouillées.)

Arrivé à la maison, après avoir papoté dans la camionette, je fait la rencontre de Céline, une francaise qui visiblement, est déja au travail. Arrivé quelques heures plutôt cette Nantaise exilée à Perpignan puis en Australie est en train de nettoyer les chambres dans lesquels nous allons loger. On s'entend tous très bien et je m'equipe pour mon premier travail de la journée (et dernier puisqu'il est déja un peu tard) le débrousaillage du pourtour de la maison. Ici appellé whipper-snipping.

Cette chaude journée d'été se conclue par un saut au Jubilee Lake, un petit lac à quelques kilomètres de là. L'eau n'est pas très transparente mais sa fraicheur est parfaite pour finir cette première journée.

Day #2 et #3 etc...

Aujourd'hui c'est débrousaillage (encore) mais cette fois-ci d'une serre laissée à l'abandon depuis quelques mois. Après une vue du pré sous le soleil du matin, et un copieux petit déjeuner (il faut ce qu'il faut quand on travail dur !) nous découvrons ce qui va occuper les trois prochaines journées; la remise en état d'une serre à légumes envahie par les mauvaises herbes. Je n'ai pas de photo, mais une description orale est déja assez claire ; Des hebes atteignant deux mètres cinquante de haut, et cinq centimètre de diamètre à la base, une diversité de pollens, graines, fleurs, qui n'ont pas manquées de me filer un rhume des foins du plus bel effet. Après une journée, nous avions éradiqué les plus grandes herbes. Il fallut ensuite passer aux foins et herbes hautes a la débrousailleuse, puis une première tonte, une nouveau passage de débrousailleuse, puis une nouvelle tonte et enfin, le labourage.

Ce fut éprouvant, mais la satisfaction de voir son travail accompli et l'achèvement d'un projet aussi futile soit-il, est très très enrichissant.

En tout cas, si les plants de tomates que nous avons plantés par la suite poussent aussi bien que ces mauvaises herbes, il va y avoir, dans quelques semaines, des tomates de six kilos et demi accrochées à ces branches !

Les jours suivant se sont enchainés selont une routine merveilleusement huilée et pas monotone pour un sous :

Nous travaillions de 7h à 10h environ, entrecoupé d'un second petit déjeuner vers 9h, et de 4h à 6h du soir, entrecoupé d'un gouter.

Entre temps, nous préparions les repas, faisions cuire du pain, nettoyons un peu la maison, jouiions avec les chiens (Tash et Bryne). Et d'autres menues taches d'entretien.

Je ne sais pas si je vais avoir le temps, l'envie our les deux de vous raconter toutes mes journées, elles furent en tout cas variées et toutes très enrichissantes autant humainement qu'en terme de connaissance de la culture rurale australienne. J'éspère en tout cas que ces quelques lignes auront su capter l'ambiance de cette ferme aux allures d'auberge espagnole.

Blampied, rendez-vous en Janvier.